Zones humides du Parc Naturel de la Brenne
Un contrat territorial (2017-2021) pour restaurer les zones humides du Parc Naturel de la Brenne (36)
Un territoire haut lieu de biodiversité
Etang des Vigneaux en Brenne (36)
avril 2013
© Jean-Louis Aubert
Le périmètre du contrat territorial est celui du Parc Naturel Régional (PNR) de la Brenne dans son ensemble, soit 51 communes dans le département de l’Indre. Le territoire se situe à 70 % dans le bassin de la Creuse et 30 % dans le bassin de la Vienne. Les principaux cours d’eau concernés sont la Claise, la Creuse et l’Anglin.
Les zones humides représentent 20 à 30 % de la surface du territoire soit entre 40 000 et 50 000 ha, dont 4 234 plans d’eau pour 9 224 ha. Façonnées par l’homme au cours des siècles, les zones humides sont imbriquées dans une mosaïque de milieux composée de prairies, landes, boisements, étangs. Avec 4 sites Natura 2000 et 80 % de sa surface désignés au titre de la convention Ramsar, le territoire est un haut lieu de biodiversité, reconnu internationalement.
44 actions pour restaurer les zones humides et les secteurs dégradés
Au regard d’un diagnostic réalisé, les fonctions des zones humides du territoire ont été principalement altérées par, la présence d’espèces exotiques envahissantes avec risque de prolifération, les apports de fertilisants et de pesticides, la suppression de haies, talus, bosquets, les remblais de mares et mouillères et les nombreux drainages.
Un programme de 44 actions est prévu sur la durée du contrat (2017-2021), qui ont pour objectifs de restaurer les zones humides et les secteurs dégradés, lutter contre les espèces envahissantes, accompagner et valoriser les pratiques éco-responsables pour l’eau comme pour la biodiversité, maintenir des haies, acquérir des sites à haute valeur environnementale ou hydrologique, animer, sensibiliser, communiquer.
Pour les actions éligibles aux aides de l’agence de l’eau, le coût prévisionnel du contrat s’élève à 4,49 M€, financé à 58,4 % par l’agence de l’eau.
Etang de malakoff en Brenne (36)
avril 2013
© Jean-Louis Aubert